Alexandra Baudelot est co-direcrtice des Laboratoires d’Aubervilliers depuis 2013. Elle travaille depuis plusieurs années comme curatrice, éditrice et auteur. En 2009, elle a créé et dirigé la plateforme d’art contemporain Rosascape, un centre d’art indépendant basé à Paris. A Rosascape, elle a commissionné les expositions de Katinka Bock, Ulla von Brandenburg, Raymond Gervais, Benoît Maire, Vittorio Santoro, Berger&Berger, Adrian Dan ainsi que produit des livres d’artistes et des projets d’éditions artistiques. Elle s’intéresse aux stratégies de production, au processus de recherche artistique et au réflexion sur le rôle de l’oeuvre d’art et ses moyens d’être partagé avec le public - via notamment des expositions, performances, et publications - pour toutes les disciplines. En 2016, elle est commissaire d’une série de 3 expositions d’Ulla von Brandenburg à The Power Plant (Toronto), La Fonderie Darling (Montreal) et ACCA (Melbourne).

Rossella Biscotti est née à Molfetta en Italie (1978), elle vit et travaille à Amsterdam et à Bruxelles.
Après avoir étudiée à l’Accademia di Belle Arti di Napoli entre 1998 et 2002, elle a bénéficié des programmes de résidences de la Rijksakademie d’Amsterdam (NL), du CAC de Vilnius (LT), de la Kunstlerhaus Bethanien de Berlin. En 2012, elle était en résidence à Kadist à Paris (FR). Rossella Biscotti a montré son travail dans diverses expositions et événements internationaux, tels qu’au sein d’expositions individuelles au Museion Bolzano et au Wiels à Bruxelles (2014), au Haus Esters Krefeld (2014), à la Secession de Vienne (2013), au De Vleeshal Middelburg (2012), CAC, Vilnius (2012), à la Galleria Civica di Trento (2010), et à la Fondation Nomas, Rome (2009). Elle a également participé à la Biennale de Venise (2013), à la Biennale d’Istanbul (2013), à Manifesta 9 Genk (2012), dOCUMENTA 13, Kassel (2012). Enfin, elle a remporté un large éventail de prix et de bourses, dont notamment le Mies van der Rohe Stipend (2014) et le Premio Italia Arte Contemporanea (2010).
Le travail artistique de Rossella Biscotti se compose essentiellement de vidéos, performances, photographies et sculptures. L’ensemble s’attache de manière générale à expliciter l’Histoire ainsi que des récits de personnes qui deviennent source de réflexion sur l’identité et la mémoire tant individuelle que collective. Dans le travail de l’artiste, la réalisation d’une œuvre trouve toujours sont point de départ dans un événement social ou politique, possiblement dans un passé lointain, que l’artiste rencontre par exemple sous la forme de documents ou d’extrait de journaux, sur lequel elle enquête ensuite de manière méticuleuse. Elle s’emploie via ses œuvres à transposer ces documents trouvés dans un jeu subtil entre identités cachées ou multiples, fiction et réalité, en faisant se chevaucher les strates du temps. Souvent, elle relie l’événement social ou politique à des histoires personnelles, parfois héroïques.

Les Cahiers d’Enquêtes Politiques seront présentés par Rémi Eliçabe et Amandine Guibert, sociologues et co-fondateurs du GRAC, un collectif de recherche action coopératif, tous les deux travaillant particulièrement autour des problématiques urbaines, du travail social et de l’intervention politique ; par Josep Rafanell i Orra, psychologue clinicien ; et enfin par François Thoreau, chercheur postdoctorant du FNRS au centre de recherches Spiral, à l’Université de Liège (Belgique), dans le cadre du projet GIGS (2015-2018), où il s’intéresse aux aspects politiques de la médecine génomique. Ses intérêts de recherche concernent les politiques des sciences et des programmes de politique scientifique ou la gouvernementalité des dispositifs. Il invite à une pratique de l’enquête, au sens le plus large de ce terme, c’est-à-dire qui peut être approprié par tout un chacun ou collectivement, indépendamment d’une formation scientifique. C’est dans cette perspective qu’il s’engage dans des projets collectifs comme les cahiers d’enquête politique, des processus de rédaction à plusieurs mains (on en a compté jusqu’à 16) ou encore dans un jardin communautaire.

Jean-François Chevrier, ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de lettres, est historien et critique d’art et enseigne à l’École nationale supérieure des beaux-arts depuis 1988. Fondateur et rédacteur en chef de la revue Photographies (1982-1985), conseiller général pour la Documenta X (1997), il est auteur de nombreux textes sur les échanges entre littérature et arts visuels au XXe siècle, sur l’histoire de la photographie, et sur l’art depuis les années 1960. Il a également publié un essai sur l’historien d’art Jurgis Baltrusaïtis et travaillé sur l’architecture et l’art en milieu urbain. Les Éditions L’Arachnéen (Paris) ont publié entre 2010 et 2015 sept volumes de ses écrits.
Commissaire indépendant depuis 1987, il a conçu une dizaine d’expositions internationales, accompagnées de livres-catalogues. À l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, le séminaire qu’il anime depuis 1994 a donné lieu, en 2001, à l’exposition « Des territoires », accompagnée d’une revue-catalogue (5 numéros, 1999-2001). Parmi ses expositions récentes : « Formes biographiques » (Musée Reina Sofia, Madrid et Carré d’art, Nîmes, 2014-2015, cat. Hazan), « Agir, contempler » (Musée Unterlinden, Colmar, 2016 ; cat. Artlys). Il a engagé depuis 2005 un dialogue suivi avec les architectes Jacques Herzog et Pierre de Meuron, et a travaillé avec leur agence à la muséographie de l’extension du Musée Unterlinden, à Colmar, inauguré en janvier 2016.

Anne Collod est danseuse contemporaine et chorégraphe. Son travail de recréation de pièces chorégraphiques articule dimension spectaculaire, recherche et pédagogie et se focalise principalement sur les utopies du collectif. Elle collabore avec la chorégraphe américaine Anna Halprin et propose notamment en 2008 une réinterprétation de son œuvre majeure Parades and Changes (1965), qui tourne depuis internationalement et est récompensée par un Bessie Award à New-York en 2010. Elle est lauréate en 2010 et 2011 de l’Aide à la Recherche et au Patrimoine /Ministère de la Culture et du programme Hors les Murs/Institut Français pour son projet Danses Macabres, qui la conduit à créer en 2014 Le parlement des invisibles. Elle prépare pour 2016 une nouvelle création, intitulée Exposure. Elle est membre fondatrice du collectif Dingdingdong – Institut de co-production de savoir sur la maladie de Huntington dont elle dirige le département Danse. Elle est par ailleurs diplômée de la méthode Feldenkraïs.

Florent Gabarron-Garcia est psychanalyste et chercheur associé (EA 5031 ERRAPHIS, Université Toulouse Jean Jaurès). Il travaille également dans une équipe mobile de psychiatrie et en Cmpp.
Philosophe et anthropologue de formation, il a d’abord enseigné la philosophie, puis a travaillé à la clinique de La Borde fondée par Jean Oury et Félix Guattari. Docteur en psychopathologie, il a enseigné à l’UFR d’études psychanalytiques de Paris VII plusieurs années et a coorganisé le séminaire utopsy (de 2007 à 2013).
Membre de la revue Chimères fondée par Deleuze et Guattari - dont il a co-dirigé plusieurs numéros - il a publié plus d’une quinzaine d’articles dans plusieurs revues où il s’agit de penser les rapports entre clinique et politique.

Dora García est artiste, enseignante et co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers depuis 2013. Son travaille a été présentée au sein d’institution majeure de l’art contemporain, dont notamment le MACBA à Barcelona (2003), le SMAK à Gand (2006), la GfZK à Leipzig (2007), la Kunsthalle de Bern (2010), le Spanish Pavilion de la Biennale de Venise (2011). Elle a également été invitée par plusieurs biennales, comme par exemple Istanbul (2003), Sydney (2008), Lyon (2009), São Paulo (2010), DOCUMENTA 13 (2012), et la Biennale de Venise (2013 et 2015). Dora García s’intéresse aux paramètres et conventions qui gouvernent la présentation et représentation de l’art, aux questions du temps (réel et fictionnel) et aux frontières entre représentation et réalité. A travers son travail, l’artiste propose des réalités multiples et discutables et explore la relation entre l’artiste, l’oeuvre et le public. Elle prend souvent appui sur les pratiques participatives et performatives.

Emilie Hermant est écrivain, psychologue clinicienne et parfois photographe. Elle a travaillé avec Bruno Latour au Centre de Sociologie de l’Innovation de l’Ecole des Mines de Paris, avec lequel elle a réalisé le livre de sociologie photographique Paris Ville Invisible (Les Empêcheurs de penser en rond, 1999), avant de rejoindre l’équipe de Tobie Nathan au Centre Georges Devereux (centre d’aide psychologique, Université de Paris 8) pendant près de quinze ans. Elle est l’auteur d’un essai de psychologie, Clinique de l’infortune — la psychothérapie à l’épreuve de la détresse sociale (Les Empêcheurs de penser en rond, 2004) et de quatre romans dont deux publiés : Réveiller l’aurore (Le Seuil, 2009) et Pas moi (Lanceur, 2010). Elle co-dirige Dingdingdong – Institut de coproduction de savoir sur la maladie de Huntington.

Silvia Maglioni et Graeme Thomson (vivent et travaillent à Paris) sont des cinéastes dont le travail interroge les formes et fictions potentielles émergeant des ruines de l’image cinématographique et dont la pratique comprend également la création d’installations son et vidéo, d’expositions, de performances, eventworks, émissions de radio expérimentale, tube-tracts et livres. Leur premier long métrage, Facs of Life (2009) est nourri d’une série de rencontres avec d’anciens élèves de Gilles Deleuze et les archives vidéo où ils apparaissent. Entre documentaire, fiction et essai, le film explore des différents aspects de l’héritage philosophique de Deleuze. In Search of UIQ (2013) révèle le scénario de science-fiction disparu de Félix Guattari, Un Amour d’UIQ, par le biais d’une suite de fabulations et reconstitutions spectrales, en relation avec d’importantes transformations sociales et politiques de notre époque, depuis les luttes Autonomistes jusqu’à l’encodage digital de la vie.
Depuis 2005, la production des artistes (et, de temps en temps, leur résistance à la production) émane de Terminal Beach, une zone constructiviste pour la réflexion critique et l’expérimentation des nouvelles configurations d’image, son, texte et politique, en interrogeant les modalités du regard et de l’écoute – parfois en collaboration avec d’autres collectifs. Leur travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux et dans plusieurs centres d’art, récemment: FID-Marseille, Bafici, Jihlava, Anthology Film Archives, Tate Britain, Serralves, Centre Pompidou, MACBA, Ludwig Museum, REDCAT, Castello di Rivoli.

Magali Molinié est psychologue clinicienne, maître de conférences en psychologie à l’Université Paris 8, membre du Laboratoire de Psychopathologie et Neuropsychologie (EA 2027) de l’Université et professeure associée à la Cornell University - Department of Romance Studies, Ithaca, NYS.
Articulant données psychologiques et anthropologiques, ses recherches portent sur le deuil et sur les dispositifs à partir desquels les humains opèrent la transformation des morts en êtres sociaux. Elle a publié de nombreux articles sur le sujet et un ouvrage Soigner les morts pour guérir les vivants paru en 2006 au Seuil, collection Les Empêcheurs de penser en rond, dirigé l’ouvrage collectif Invisibles orphelins paru en 2011 aux éditions Autrement, et contribué à l’ouvrage collectif L’enfant confronté à la mort d’un parent, paru aux éditions ERES en octobre 2013, sous la direction de Patrick Ben Soussan. Elle est activement impliquée depuis sa fondation dans le Réseau français sur l’entente de voix (REV France) dont elle est l’actuelle Vice-présidente.

Tobie Nathan, né au Caire en 1948, est professeur émérite de Psychologie clinique à l’Université Paris 8. Il est le principal théoricien et promoteur de l’ethnopsychiatrie moderne — une psy qui tient compte des appartenances, des métamorphoses des identités et des migrations. Élève de Georges Devereux sous la direction duquel il a passé sa thèse de doctorat, il a créé la première consultation d’ethnopsychiatrie, en 1979, à l’hôpital Avicenne à Bobigny. Il a consacré l’essentiel de son activité clinique, de recherche et d’enseignement à la santé psychologique des populations migrantes.
Il a par ailleurs dirigé le Bureau de l’Agence Universitaire de la Francophonie pour l’Afrique des Grands Lacs, à Bujumbura (Burundi), entre 2003 et 2004 ; il a également été Conseiller culturel en Israël et en Guinée Conakry, de 2004 à 2011. Enfin, Tobie Nathan est l’auteur de 27 essais dont : Quand les dieux sont en guerre (La Découverte 2015), L’étranger ou le pari de l’autre (Autrement 2014), Philtre d’amour (Odile Jacob 2013), La Nouvelle Interprétation des rêves (Odile Jacob, 2011)… L’influence qui guérit (Odile Jacob, 1994).… Et de 10 romans : Saraka Bô (1993), Dieu-Dope (1995), 613 (1999) chez Rivages… Qui a tué Arlozoroff ? (2010) et Ethno-Roman (2012) chez Grasset (prix Femina de l’essai 2012)… et le dernier paru : Ce pays qui te ressemble (Stock 2015).

Grace Ndiritu, (Kenya / UK) a étudié l’Art du Textile à la Winchester School of Art, aux Royaume-Uni et à De Ateliers, à Amsterdam entre 1998 et 2000. Dans le cadre d’exposition personnelles, son travail a récemment été présenté à Klowden Mann à Los Angeles (2016), Glasgow School of Art (2015),  La Ira De Dios, Buenos Aires (2014), Galerie Chisenhale, Londres (2007), 51e Biennale de Venise (2005) et Ikon Gallery, Birmingham (2005). Parmi ses récentes programmations solos de performances et projections figurent le Musée d’Art Moderne, Varsovie (2014), Musée Chasse & Nature et Centre Pompidou, Paris (2013), l’ICA Artiste Film Survey, Londres (2011), Artprojx à Prince Charles Cinema de Londres (2009). Le travail de Grace Ndiritu est également mentionné dans des publications telles que Apollo Magazine 40 Under 40 (2014) et The Century Art Book 21, Phaidon (2014). Et certaines de ses oeuvres figurent dans des collections muséales comme le Metropolitan Museum of Art à New York et le Musée d’Art Moderne à Varsovie et dans des collections privées telles que la Collection Walther, à New York et en Allemagne. En 2012, Grace Ndiritu a pris la décision radicale de ne passer du temps dans la ville que le strict nécessaire, afin de vivre autrement, notamment au sein de communautés rurales, alternatives et souvent spirituelles. Sa recherche l’a à ce jour menée à la rencontre de monastères bouddhiste tant tibétain que thaïlandais, de communautés alternatives basées sur la permaculture en Nouvelle-Zélande, d’habitants dans les arbres de forêts en Argentine, de festivals néo-tribaux tels le «Burning Man» au Nevada, d’un ashram Hare Krishna et de «Findhorn» une communauté New Age en Ecosse. Son travail d’écriture expérimentale a été publié dans des publications telles que Animal Shelter chez Semiotext (e) MIT Press, le magazine d’art Metropolis M et par les éditions Oxford University Press.

Josep Rafanell i Orra est psychologue et psychothérapeute. Il collabore depuis plus de 20 ans avec des institutions de soin et de travail social. Son travail de réflexion se place à la croisée de la redéfinition pragmatique d’une politique située et de la prise de parti contre les machines de gestion étatiques et d’intégration à l’économie. Auteur du livre En finir avec le capitalisme thérapeutique. Soin, politique et communauté, paru aux éditions de La Découverte en 2011, il a également publié dans les revues suivantes : Futur Antérieur, Alice, Chimères et Ecorev. Josep Rafanell i Orra est par ailleurs co-fondateur d’un collectif d’enquête politique qui met l’accent sur la construction et la transmission de récits autour de pratiques d’autonomie collective. Il est également l’un des animateurs du réseau parisien sur l’entente des voix (REV), où il a, avec d’autres, mis en place un groupe d’auto-support d’entendeurs de voix et d’alliés, proches et soignants. Enfin, il anime depuis un an à Bruxelles un atelier d’enquête autour des pratiques de soin et de travail social, avec Juliette Béguin et Cédric Tolley.

Bárbara Rodríguez Muñoz, curatrice basée à Londres, est commissaire pour les expositions temporaires à la Wellcome Collection. Elle travaille actuellement sur « Ceci est une voix », une grande exposition sur les origines complexes tant psychologiques que physiologiques de production de la voix, et sur « Bedlam: l’asile et au-delà », projet qui explore l’importance grandissante et descendante de l’asile psychiatrique ainsi que de l’environnement post-asile actuellement en vigueur. En mettant l’accent sur les pratiques interdisciplinaires et performatives, elle a commissarié au Royaume-Uni et à l’international des projets dont notamment « Bonnie Camplin: The Military Industrial Complex », South London Gallery, en co-commissariat avec Anna Gritz et qui a valu à l’artiste une nomination au Turner Prize 2016 ; « Latifa Laâbissi, Écran Somnambule » au Freud Museum de Londres; « Inanimate Beings » à la Casa Encendida de Madrid; « Nervous systems ») la Kunsthal de Aarhus; et ‘The Cipher and the Frame‘ au Cubitt à Londres en co-commissariat avec Fatima Hellberg. En tant qu’écrivain, elle a produit des contributions pour Afterall, Concreta, Les Laboratoires d’Aubervilliers et pour diverses publications indépendantes. Elle est titulaire d’une maîtrise en Curating Contemporary Art (commissariat en art contemporain) du Royal College of Art de Londres.

Valérie Pihet partagent des engagements et des rêves depuis plus de 10 ans et ont été admis en duo à la Kunstakademietdéveloppe une activité de recherche et d’expérimentation au croisement des arts et des sciences humaines après avoir été la collaboratrice du philosophe Bruno Latour, avec qui elle a co-fondé le programme d’expérimentation en arts et politique à Sciences Po (2010-2014) ; créé le médialab de Sciences Po ; assuré les coordinations des expositions Iconoclash. Beyond the image wars in science, religion and art et Making Things Public. Atmospheres of Democracy. Elle co-dirige Dingdingdong – Institut de coproduction de savoir sur la maladie de Huntington. Elle fait partie du comité d’orientation du Forum des Vies Mobiles  et du groupe de recherche Parse (Platform for Artistic Research Sweden). Elle est présidente de Council, dirigé par Sandra Terdjman et Gregory Castera.

Pticarus, Explorateur curieux, polyvalent et chaotique, Pticarus aime partager ses découvertes. Il expose le résultat de ses expéditions dans les tréfonds sous différentes formes.

Veronica Valentini est commissaire et chercheur basée a Barcelone où codirige BAR project, un curators-run-organisation qui promue le dialogue transdisciplinaire, l’hospitalité, la collaboration et l’échange via des résidences pour artistes et commissaires internationaux. Elle est également directrice fondatrice de EMMA, une organisation à but non lucratif pour les pratiques artistiques et culturels contemporaines qu’organise un programme itinérant des rencontres d’étude, présentations publiques et résidences. Elles est intervenante en pratiques curatoriales au Beaux Arts de Brest. En 2014 elle a été commissaire de la 2eme CAFAM Biennal “The Invisible Hand. Curating as Gesture” au musée CAFA de Pékin. Ses intérêts s’articulent autour des pratiques collaboratives, collectives et féministes, et des formes de subjectivité et de production de praticiens dans un monde globalisé. Actuellement elle travaille sur Jacuzzi Rest Area un projet de recherche consacré à explorer les politiques du corps liés aux pratiques quotidiennes de soin personnel de l’automédication, hygiène, thérapie et plaisir. Elle est diplômée du PEI-Programme d’études Indépendants, Master en Critique et théorie de l’art et études muséales au Musée d’art contemporain MACBA de Barcelone (ESP) dirigé par Paul B. Preciado, du Programme Professionnel aux pratiques curatoriales de l’École du Magasin (FR), du Master en Art Visuels-Patrimoine Historique et Artistique et du DNSEP aux Beaux-Arts en Italie. http://www.veronicavalentini.org/.

Alexandre Vaillant, psychologue clinicien, travaille depuis trois ans à l’animation du groupe d’entraide mutuelle (GEM) l’Entre Temps de Saint Denis. Formé à l’analyse institutionelle dans des lieux comme la clinique de La Borde et l’école de la Neuville, il est également membre de l’association « A Plaine Vie » qui a engagé début 2015 une recherche-action autour de la question de l’accueil et l’accompagnement des personnes en souffrance psychique sur le territoire de Plaine Commune.
A Propos du GEM l’Entre Temps : https://gemsaintdenis.wordpress.com/.

Mathilde Villeneuve est née en 1981 ; elle vit et travaille à Paris. Depuis 2013, elle est co-directrice des Laboratoires d’Aubervilliers, avec Dora García et Alexandra Baudelot. Elle a, de 2006 à 2012, coordonné les projets extérieurs de l’École Nationale Supérieure d’arts Paris-Cergy et assuré la programmation de son espace d’exposition parisien, La Vitrine, dont les exposition Répertoire pour une forme, Historytellers en 2009, les Interlocuteurs – le chemin du serpent en 2011, ou les expositions personnelles « Double trouble » de Oystein Ossan, « Bonzo-Gonzo » de Cyril verde en 2010, « Self Fulfilling Prophecies » de Cyril Dietrich ou encore « The Fat moments - la pédagogie », de Franck Leibovici en 2011. En tant que commissaire d’exposition et critique d’art indépendante, elle a organisé plusieurs expositions et résidences d’artistes, écrit pour différents magazines et participe régulièrement à des catalogues d’artistes. Elle s’intéresse particulièrement aux approches documentaires, à la relation que noue la production artistique à son environnement et aux mécaniques d’écriture de l’histoire. En collaboration avec Virginie Bobin elle a coédité Re-publications, premier numéro d’Archive Journal aux éditions Archive Books (Berlin) qui analyse les pratiques artistiques consistant en la remise en circulation d’informations confisquées.