DIANA [17.11.2015]
Par Simon Ripoll-Hurier
Projection, 45 min
Le 10 janvier 1946 à 11h58, les antennes du Camp Evans émettent à très grande puissance un court signal en direction de la Lune. Un peu plus de deux secondes plus tard, elles en captent un écho très faible. C’est le premier succès du « Project Diana », deux années après son lancement :
« le premier contact de l’homme avec la Lune ». Dès lors, la technique des communications par rebond lunaire est abondamment utilisée par l’armée et les services secrets américains jusqu’aux années soixante et à la mise en orbite des premiers satellites artificiels, qui la font tomber en désuétude. Depuis, La Lune ne reçoit des signaux que de quelques radioamateurs qui, à travers le monde, parviennent à fabriquer des paraboles assez larges et puissantes pour l’atteindre.
Simon Ripoll-Hurier, Diana [15.03.2015], video HD, 9’16, 2015
États d'âme
par Clara Schulmann
Conférence, 45 min
Au cinéma il n’y a pas beaucoup de voix off féminines. Détachées du corps, elles sont immatérielles. Souvent, elles nous donnent accès à une subjectivité, des secrets – une voix intérieure. Elles sont à la recherche de quelque chose. Elles sont aussi ironiques, critiques. Assignées à résidence, elles perturbent et démontent les environnements qui leur sont imposés. Si l’on se déplace et que l’on écoute les voix des femmes qui écrivent ou des artistes femmes qui parlent, que deviennent ces abstractions sentimentales?
Dorothea Tanning, Portefeuille (Pocketbook), 1946
___________________
DIANA [17.11.2015] de Simon Ripoll-Hurier a reçu le soutien du Centre national des arts plastiques au titre du soutien à une recherche artistique