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Le Kung Fu, une pièce de et par Dieudonné Niangouna
Le metteur en scène et écrivain congolais Dieudonné Niangouna explore un théâtre de l’urgence au verbe poétique, vif et acéré, emprunt de son histoire personnelle et des conflits qui ont traversé son pays. À Aubervilliers, il revisite les expériences cinématographiques qui ont marqué son enfance et en particulier les films de Kung Fu: «J’ai raconté des films à mes frères, sœurs, grands et petits, à mes cousins, mes tantes, mes oncles, à des amis, à des inconnus, à des vieillards, à des bébés, à des chiens aussi. J’ai raconté près de deux mille cinq cents films dans ma vie, et sans me fatiguer. Tous les jours de ma vie, entre cinq et seize ans».
Avec Le Kung Fu, Dieudonné Niangouna puise dans les souvenirs liés à son histoire avec le cinéma, celle des blockbusters des années 70 et 80 dans les cinéclubs de Brazzaville au Congo, ou avec son père, grand amateur de films d’auteur. Avant d’explorer l’imaginaire du théâtre, du texte et de la mise en scène, il y eut donc celui du cinéma, et particulièrement les films de Kung Fu. Le Kung Fu est un concept à travers lequel Dieudonné Niangouna explore sa passion pour le cinéma mais également les histoires personnelles que nous entretenons tous avec le cinéma, quelles que soient la génération et la culture à laquelle nous appartenons. Sur scène, le solo Le Kung Fu met ainsi en jeu son propre récit entrecoupé par la projection des séquences de films tournées avec une vingtaine d’habitants d’Aubervilliers. Des scènes cultes choisies par les habitants, livrant face à la caméra une représentation d’eux-mêmes joueuse, joyeuse et décalée, dans les rues et les espaces publics d’Aubervilliers.
Première les 12 (complet) et 13 juin 2014 aux Laboratoires d'Aubervilliers
Entré libre, sur réservation: reservation@leslaboratoires.org et 0153561590
Dieudonné Niangouna (texte, mise en scène et jeu), Laetitia Ajanohun (collaboration artistique), Wolfgang Korwin (vidéo), Nicolas Barrot (régie générale), Laurent Vergnaud (création et régie lumière), Patrick Janvier et Charlotte Humbert (construction décors), Antoine Blesson assisté de Léa Couqueberg (administration, production et diffusion).
Avec (tournage des scènes): François Corbeau (La Ruée vers l’or) ; Nemo Gielen (La Guerre des étoiles, L’Empire contre attaque) ; Agnès Hauenstein (Peau d’âne) ; Pauline Hurel, avec Stéphane Guez, Aurélie Rames, Franck Poupon, Malek Semaani et Habib François (La Cité de la peur) ; Nathalie Incorvaïa (Il était une fois dans l’Ouest) ; Barbara Coffy (À bout de souffle) ; Maurice Kaboré (Le Vieil homme et la mer) ; Nourredine Kaddouri (Indiana Jones et les Aventuriers de l’arche perdue) ; Fanta Kanté, avec Sabrina, Chantale et Moussokoye (Big Mamma) ; Sabrina Ouhrani et Ilyan Ouhrani (Case départ) ; Serge Sapim et Lydia Cupidin, avec Olivier Nestor et Maurice Kaboré (La Fureur de vaincre) ; Michèle Sully, avec Maxime Lemonnier (Hôtel du Nord).
Production déléguée : Le Grand Gardon Blanc, Cie Les Bruits de la Rue, les Laboratoires d’Aubervilliers. Coproduction : Künstlerhaus Mousonturm, Francfort. Partenaires financiers : Région Île-de-France dans le cadre des résidences d’écrivain, La Cie Les Bruits de la Rue est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Île-de-France.
Pièce créée en résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers.
Merci à nos collaborateurs d’Aubervilliers : l’équipe d’animation du quartier Paul Bert, la Fripouille, l’association Lumière.
Image: Wolfgang Korwin