Lou Forster est né à Paris en 1988. Licencié en philosophie et en études théâtrales, il est diplômé de l’EHESS en 2012 où il a soutenu un mémoire sur les dispositifs d’exposition de la performance sous la direction de Patricia Falguières et d’Élisabeth Lebovici.
Dès 2010, il développe une activité critique pour des revues tels que A Prior, Le journal des Laboratoires d’Aubervilliers et Art21 qu’il codirige de 2012 à 2013. Il écrit sur Walid Raad, Yvonne Rainer, Franck Leibovici, Claudia Triozzi, Juan Dominguez, Rabih Mroué et L’Encyclopédie de la Parole, notamment.
En 2013, il assiste le commissaire Pierre Bal-Blanc au Centre d’art de Brétigny-sur-Orge pour l’exposition La Monnaie Vivante.
En 2015, il est le critique invité au FAR° Festival des Arts Vivants de Nyon (Suisse), où il encadre la résidence d’artistes Watch and talk et propose une approche critique du festival tout en combinant publications et ateliers d’écriture.
En parallèle de ses projets individuels, depuis 2010, il collabore avec la chorégraphe Lénio Kaklea. Il participe comme dramaturge à Fluctuat nec Mergitur (2010), Arranged by Date (2012), Margin Release f/f (2015) et collabore au projet curatorial, Iris, Alexandra, Katerina, Mariela et moi, au festival DansFabrik, Quartz-Scène Nationale de Brest. Lou Forster participe comme dramaturge à la création de Treasure in the Dark (été 2015) du chorégraphe Thiago Granato et performe Timelining (2014) de Gerard&Kelly pour la FIAC (automne 2014) et au Guggenheim Museum (été 2015).
Depuis 2014, il collabore avec Jeanne Revel et Joris Lacoste au développement de la méthode W, une approche critique, pratique et théorique de l’action en représentation.
Il est le commissaire de Lucinda Childs, Nothing Personal (1963-1989), la première exposition rétrospective consacrée à l’oeuvre de la chorégraphe américaine présentée au Centre national de la danse (CND) et à la Galerie Thaddaeus Ropac, Pantin dans le cadre du Festival d’Automne à Paris, en 2016.