Que faut-il pour faire un film ? Nous vous proposons de découvrir trois films documentaires qui ont en commun un dispositif simple : un regard, une combinaison de deux moments, un jeu dans une contrainte de temps...
La séance est proposée et animée par des membres de la commission de sélection du Festival International du Documentaire Étudiant (Fidé), qui a lieu à Saint-Ouen, du 18 au 21 novembre 2010.
Sexe 1 de Cécile Mille - 9 minutes - France.
Sélection Fidé 2008.
Trois femmes conversent de leur découverte du plaisir sexuel et de leurs pratiques actuelles. Des visages d’hommes semblent les écouter.
Un week-end pour faire un film de Mickaël Muraz - 10 minutes - France.
Sélection Fidé 2009.
Mickaël veut filmer Typhaine. Filmer signifie "enregistrer des vues sur un film cinématographique". Mais filmer signifie aussi "recouvrir d'un film". Par exemple, de la viande en barquette filmée. Mickaël ne veut pas filmer n'importe quelle viande, Mickaël veut filmer Typhaine en danseuse filmée.
Three quarter de Gintare Rakickaite - 16 minutes - Lithuanie.
Sélection Fidé 2010.
Tous les dimanches, de nombreuses personnes âgées se rendent au Palais de la Culture de Vilnius. Elles prennent toutes cette direction, poussées par une même raison. Lorsque sonne cinq heures de l'après-midi, le roi de la valse se met à danser...
Three quarter de Gintare Rakickaite
La création du Festival International du Documentaire Étudiant — le Fidé — est le résultat concret et le plus visible d’une démarche plus globale initiée au sein de l’association Les Impatientes : une exploration des relations entre l’art, la démarche documentaire et l’engagement social. Unique manifestation de diffusion dédiée exclusivement aux productions documentaires étudiantes, le Festival a immédiatement trouvé sa place dans la scène documentaire en Île-de-France. On pourra cette année y découvrir 33 films et documentaires sonores provenant de 17 pays sélectionnés parmi 272 œuvres reçues. Si la sélection ne répond pas à des critères formels, elle privilégie néanmoins la singularité du regard et une certaine fermeté dans l’intention et dans le processus de réalisation. Les oeuvres présentées sont, certes, réalisées dans le cadre universitaire ou d’ateliers, et sont souvent les premières des réalisateurs. Mais ce sont à nos yeux des œuvres abouties, qui questionnent le réel.