Après des études de philosophie (École Normale Supérieure (Paris), City College (New-York)), Laurent Goldring s’oriente vers un travail artistique, à la croisée des arts plastiques, de la vidéo, de la photographie et du cinéma. Ce travail est tout de suite remarqué : une exposition personnelle au Centre Pompidou en 2002 commissionnée par Christine Van Assche, un portrait par Jacqueline Caux suivi de deux articles, par Laurence Louppe et Laurent Goumarre, dans Artpress, puis un entretien avec Cyril Beghin et Stéphane Delorme et un texte de Françoise Parfait apportent une reconnaissance rapide. Les interventions se succèdent dans les grandes institutions : Biennale de Venise (Der Bau et Collective Jumps, 2016), Garage, Moscou (Collective Jumps, 2016), Le Bal (Cesser d’etre un, 2016), Jeu de Paume (Broken Loops, 2014), MOMA PS1 (La Rencontre, 2014), Fondation Gulbenkian (Sculpture mobile #4, 2002), Musée National d’Art Moderne (Expo N°26, 2002)…
Il fait aujourd’hui partie d'importantes collections publiques comme celle du Musée National d’Art Moderne. En lien avec le monde de la danse, ses images de corps ont influencé de nombreux chorégraphes. Il a directement participé à la création des spectacles de Xavier Le Roy, Blut et Boredom, Ectoderme et Self-Unfinished (1996-1998), et de Maria-Donata d’Urso, Pezzo 0 (uno et due) (2002). Il a ensuite cosigné avec Benoit Lachambre, Saskia Holbling et Louise Lecavalier les pièces rrr… (reading readings reading) (2001), Is you me (2008) et Squatting Project (2012-2016), avec Germana Civera, Figures (2008), avec Isabelle Schad, Unturtled (2009/2012), Der Bau (2013) et Collective Jumps (2014), et avec Eva Klimackova, Ouvrir le temps (2014). Après le Bal (Paris) et Garage (Moscou), en 2017, le Palais de Tokyo a exposé une installation monumentale de ses videos de boucles de corps.