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Outre quelques lignes sur les interventions de chaque invité au cours de la Mosaïque des Lexiques numéro trois ayant eu lieu le vendredi cinq avril deux mille dix neuf, la feuille de salle complète de cette troisième soirée est dorénavant en ligne. 

 

 


« Je me suis engagé à coder un jeu vidéo, j’avais une bonne idée donc j’ai écrit un scénario, j’ai demandé des subventions pour le projet (que j’ai obtenues), j’ai annoncé une date de lancement, fait fabriquer et peindre une borne arcade pour l’installer dans des espaces publics. Mais j’ai surestimé ma connaissance du langage informatique et malgré mes nombreux efforts je n’arrive même pas à faire se déplacer le petit bonhomme sur l’écran. Je reprends donc le problème à 0. Qu’est-ce qu’un problème ? Qu’est-ce qu’un 0 qu’est-ce qu’un 1 ? »

— Phoenix Atala, artiste plasticien quoique multidisciplinaire 

 

 

ANIMAUX/MACHINES

« Mais Gérard Lefort a aussi été chien dans une autre vie et, à ce titre, il parle couramment le Oua-Oua. Il propose donc de traduire en langage humain quelques aboiements de Kiki et de Satan (deux clebs de ses amis).
Comme il a été aussi scooter dans une autre-autre vie, infatigable polyglotte, il prétend aussi exprimer en français le bruit des scooters quand ils démarrent, quand ils accélèrent ou quand ils brûlent un feu rouge ».

— Gérard Lefort, écrivain ex-rédacteur au journal Libération, qui surveille la cote des expressions en vogue

 

 

Le développement du langage : des mots isolés aux énoncés complexes

« En quelques minutes, on tentera de répondre à quelques questions qui font de nous des êtres de langage : comment les enfants apprennent-ils à parler ? Comment passent-ils, en quelques années, des premiers mots à la production d’énoncés complexes, supposant un vocabulaire varié, l’utilisation de règles syntaxiques, la prise en compte des caractéristiques de la situation de communication et des différentes fonctions du langage ? Quel est le rôle des interactions avec les adultes et les autres enfants dans cette acquisition ? »

— Agnès Florin, Professeur Emérite de psychologie de l’enfant et de l’éducation à l’Université de Nantes

 

 

HK live !

Pièce radiophonique sur Hong Kong, été 2010

— Jérôme Game, poète et écrivain

 

 

« Je travaille en ce moment sur des textes d’un ouvrage du XIIIème siècle Regimen Sanitatis Salernitanum ou L’art de conserver la santé. Ce sont des conseils sur la santé et les moyens de la conserver sous forme d’aphorismes en alexandrins. Pour cette soirée, j’ai sélectionné les poèmes sur le fromage, à défaut de yaourt ».

— Ondine Cloez, danseuse et chorégraphe

 

 

« Œuvres complètes 1,2,3,4 »

— Elsa Michaud et Gabriel Gauthier

 

 

MASCAPARADE = mascarade + parade.

MASCAPARADE = farce bouffonne, rite d’accouplement, passage en revue, spectacle, ornement cérémoniel, mise en scène hypocrite, contre-chant, riposte, burlesque, masque, mascotte, mimique, travesti, étrange, ridicule, …
MASCAPARADE = investir le corps en action, le corps comique, comme un outil de revendications sociales.
MASCAPARADE (work in progress) – film, 2019. Créé avec la collaboration de Marine Baldini, Sophia El Mokhtar, Vivien Grenier, Gabrielle Lerendu et André Perfetti.

— Julie Meilleur, artiste 

 

 

Glossolalie (film)

Ce film est une lettre filmée à la recherche d’un spectateur absent. Il inventorie, de manière mutine et paradoxale, les écarts de langage. Ouvrir la porte aux médiums, parler à l’envers, chanter des comptines, écouter les radios du monde, converser à plusieurs dans des idiomes différents, élucider un logogriphe, manipuler une machine à chiffrer, traduire sa propre parole en langue des signes, calligraphier les vestiges d’oiseaux, chanter en espéranto, prier en langues, improviser des babils imaginaires, décliner un abécédaire sont quelques-unes des actions de cette curieuse encyclopédie.

— Erik Bullot, cinéaste et théoricien

 

 

« Un coup sur la tête et quelques chansons courtes ... ».

— Pascale Murtin, artiste infradisciplinaire

 

 

« Pour l’événement « yaourt et babil », j’ai souhaité produire une oeuvre originale. En pensant aux derniers tableaux de Victor Brauner et en voyant des éléments en bois dans les réserves des Laboratoires, j’ai dessiné et fait réaliser sur place un dyptique, une variation sur le tableau d’écolier en lien avec mon travail récent sur le texte comme élément pictural et ma série en cours des theater computer.
Depuis plusieurs années maintenant mon atelier se situe chez moi. Naturellement la vie domestique, les gestes, les jouets et les objets laissés par mon fils viennent contaminer mon espace de travail. Mon fils s’est emparé rapidement de ces deux tableaux noirs. J’ai décidé de conserver son intervention pour ses qualités graphiques et plastiques. Il ne s’agit pourtant ni d’un objet usuel ni d’une œuvre interactive, mais d’un dessin-sculpture ».

— Sarah Tritz, artiste — Suite Menu Flèche (2019) avec les dessins de Hélio Tritz-Thieffine – bois, ardoise, dessins, 81 x 60 x 3 cm 

 

 

 

— Shrouded & The Dinner et La Marmelade en concert aux
Laboratoires à 21h30 – dessin de Madeleine Aktypi