Outre quelques lignes sur les interventions de chaque invité au cours de la Mosaïque des Lexiques numéro cin ayant eu lieu le vendredi sept juin deux mille dix neuf, la feuille de salle complète de cette cinquième soirée est dorénavant en ligne.
« Dans « Soupirs de bêtes en rut », il délaisse son écriture moléculaire pour donner à voir un cabinet de curiosité composé de textes glanés ci et là, dont le métabolisme est figé ou ralenti ».
— Fred Léal, médecin, écrivain
De l’utilité du mensonge pour raconter le réel.
« Exercices de coupe : c’est ainsi qu’est appelée une succession de phrases en charade enregistrées pour enseigner le montage audio aux recrues de Transmission, l’école de radio hébergée aux Laboratoires. Démonstration en public ce soir ».
— Ziad Maalouf, journaliste et co-fondateur de Transmission, école de radio libre de narration audio
Épisode 3
« BIENVENUE DANS LE 20 HEURES »
— Antoinette Ohannessian, artiste plasticienne qui invite ce sept juin Hugo Bézikian et François Hiffler
Les tours Eiffel (vidéo)
« Fin 2012, une Tour Eiffel a été installée dans un rond point de la ville de Fes, au Maroc ».
— Ghita Skali, artiste vidéaste
La partition transforme la structure en événement.
La partition est une trace en avant de celle laissée par l’arrêt brutal, comme un refus devant l’obstacle, comme un point d’appui sur le tremplin.
Les oeuvres à improvisation partent à la conquête de l’inconscient, les oeuvres à partition à la conquête de l’intention.
Une partition n’est pas une oeuvre mais sa définition. Elle invente des systèmes de notation, des formes de dictionnaire.
La partition est la partie invariable d’une oeuvre. Elle ouvre sur les variations de son interprétation.
Une partition est une oeuvre qui se déclare dépendante de sa réalisation, un objet en 2 dimensions qui se déclare dépendant de la 3ème.
La partition est quelque chose qu’on confie à quelqu’un.
Nam June Paik, Zen for head (1962)
— Fabrice Reymond, artiste et écrivain
« Quand Booba & PNL n’ont pas le temps de spéculer, et fabule pourtant une politique du bouclier » : intervention sur l’influence de leurs écritures sur mon rapport à l’écriture.
— Fabrizio Terranova, cinéaste et activiste
« And what we see doth lie »
« Sachant que pour dire mentir, l’anglais a un verbe, to lie, que les dictionnaires courants définissent de cette façon : 1. mentir — 2. être allongé — 3. se situer, se trouver —, que dire que quelque chose lies before my eyes est une façon commune de dire que je l’ai sous les yeux (et que doth n’est qu’une forme archaïque de does), comment traduire l’affirmation ci-dessus, extraite du 123e sonnet de Shakespeare ? »
— Pascal Poyet, poète, éditeur et traducteur plongé dans la « traduction, mais… » des Sonnets de Shakespeare
Fatiguer la réponse, reposer la question (Arabic - Hebrew - Dutch)
Vidéo 8 minutes
Cette vidéo est une transcription écrite et une traduction de 15 questions extraites de « Fatiguer la réponse, reposer la question », recueil écrit en français et publié en 2015 à Genève. Le choix de ces trois langues est le produit d’une rencontre hasardeuse avec un égyptien, une israélienne et un flamand à Bruxelles en avril 2019.
« Sur la lune » (2019), série picturale commandée par le Centre-Pompidou - Hors-pistes Festival, composée d’une trentaine de peintures et dessins.
— Nelly Maurel, artiste plasticienne et musicienne