Ne travaillez jamais! - Jour 2
Dimanche 11 mai 2014, 11h-18h


Ces deux journées seront accompagnées musicalement par Alexey Asantcheeff (pianiste) et Jan Mech (musicien, chanteur), Sybille Cornet, Adva Zakai, Yael Davids (artistes). Des publications d’éditeurs indépendants, de fanzines, de journaux et de magazines spécialisés dans l’art ainsi qu’une sélection de livres portant sur l’art et le travail seront proposées par la plateforme éditoriale itinérante Théophile’s Papers. Avec la collaboration et la participation de l’ENSBA Lyon, studio post performance conduit par Marie de Brugerolle, et la HEAD Genève, option art/action. 

Entrée libre sur réservation: merci de préciser si vous assistez à la journée du samedi et/ou dimanche, et si vous souhaitez rester dîner le samedi soir à reservation@leslaboratoires.org et au 0153561590


HALL

11h. Brunch

14h30. Pause

17h30. Clôture

     Ausgerechnet Bananen, de Wilfried Krüger

GRANDE SALLE

12h30. Les écoles d'art produisent-elles des artistes? Part. 1
Étude de cas par Émilie Parendeau et Benjamin Seror (artistes). Pour poursuivre et élargir une conversation que les deux artistes, Émilie Parendeau et Benjamin Seror, mènent ensemble depuis plusieurs années sur l’art et ses activités, sa transmission et sa distribution, ils ont convié un groupe d’étudiants de l’École supérieure d’art et de design de Valence à activer l’une des seize expositions/méthodes de Claude Rutault, la numéro 13, qui nous dit qu’une exposition ne tombe pas du ciel.
("L’exposition ne tombe pas du ciel" de Claude Rutault | Par Axel Brun, Clément Déquier, Maxime Guerin, Lucile Janin, Clément Kanakis, Manon Molinier, Emilie Parendeau, Cyrielle Perminjat, Benjamin Seror, Sarah Vernet et Agathe Vilotitch | Avec Gustave Courbet, Hamish Fulton, Hokusai, René Magritte, Bartolomé Esteban Murillo, Yasujirō Ozu, Jean Pierre Raynaud et Gerhard Richter.)

13h30. The artists we would have been, had we never left the kibbutz
Discussion entre Adva Zakai et Yael Davids (artistes). L’organisation de la société à l’intérieur d’un kibboutz repose sur une éducation faisant la part belle à l’invention et à la création, à l’expérimentation de nouvelle configuration d’une vie collective, à l’ouverture d’un espace réflexif important. Mais alors quelle place peut occuper un artiste dans un kibboutz? L’art y est-il perçu comme un travail parmi d’autres? Quels sont les contours de ce mouvement et la possibilité d’y développer un espace critique? Depuis leur expérience personnelle, celle d’avoir grandi dans des kibboutz, les deux artistes Adva Zakai et Yael Davids tenteront d’explorer les rapports effervescents ou contradictoires qui se nouent entre la figure (individuelle?) de l’artiste et celle (collective) de la communauté.

14h45. Les écoles d'art produisent-elles des artistes? Part. 2
Performances et rencontres proposées par les étudiants des écoles d’art de Genève (Head) et de Lyon (Ensba Lyon).

16h. Mrs. Šedá, do you think you're normal?
Présentation par Katerina Šedá de son travail. Katerina Šedá développe depuis plus d'une dizaine d'années une recherche artistique principalement liée aux notions du collectif, de communauté(s) et de transmission. A travers une présentation détaillée de certains projets, Katerina Šedá tentera d’analyser les motivations des personnes qui participent à ses projets et l’impact que ses actions peuvent avoir sur la vie quotidienne. Cette conférence sur son travail ne présentera pas seulement une documentation de l’artiste mais également un échantillon de témoignages enregistrés des participants et amateurs avec qui elle a collaboré sur plusieurs projets. Katerina Šedá sera invitée à développer un projet aux Laboratoires d’Aubervilliers en janvier 2015.

     Alles Schwindel, de Mischa Spoliansky et Marcellus Schiffer

PETITE SALLE

11h-14h30. Les écoles d'art produisent-elles des artistes?
Ateliers avec les étudiants des écoles d’art de Genève (Head) et de Lyon (Ensba Lyon).

     Jenny-des-Corsaires ou La Fiancée du pirate (Seeräuber-Jenny), L’Opéra de Quatre Sous, Kurt Weill et Bertolt Brecht


L’intégralité des interventions est traduite en français/anglais. 

ARF