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Olive Martin et Patrick Bernier ont préalablement au projet Wampicôn et ses hôtes déployé aux Laboratoires d'Aubervilliers, deux projets dont voici les archives :

Projet pour une jurisprudence  /  résidence 2007

L’œuvre réalisée par Patrick Bernier et Olive Martin dans le cadre de leur résidence aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2007, s’intitule Projet pour une jurisprudence. Elle s’appuie sur un texte écrit en 2004 par Patrick Bernier, intitulé Conte pour une jurisprudence. Ce texte présente l’ultime réquisitoire avant expulsion d’une femme étrangère en situation irrégulière, revendiquant son droit de présence sur le territoire en tant que «co-auteur, dépositaire et interprète» d’une œuvre d’art.

Tentative de sauvegarde d'un lieu périphérique  /  résidence 2008

Le titre de ce projet est une déclinaison de celui du livre de Georges Perec, Tentative d’épuisement d’un lieu parisien dans lequel l’auteur s’attache à décrire ce qui se passe place St Sulpice à Paris « quand il ne se passe rien sinon du temps, des gens, des voitures et des nuages ».
Brahim Ahmadouche et Patrick Bernier ont expérimenté différentes techniques telles que la collecte de témoignages — d’habitants, de commerçants ou de simples passants —, le recensement renouvelé d’éléments du paysage urbain — enseignes —, l’enregistrement d’ambiances sonores, etc…, qu’ils intègrent ensuite pour «se constituer progressivement mémoire vivante du quartier en procès». Et c’est dans le cadre des visites guidées du projet Petite Prusse, Histoire & Mémoires des 4 Chemins, initié par la mairie d’Aubervilliers qu’ont eu lieu, entre décembre 2008 et juin 2009, les premières présentations.

 
Autoportrait de tout le monde

Le projet de Olive Martin a été initié dans le cadre d’un partenariat entre Les Laboratoires et Mosaïque, structure d’accueil du service municipal Hygiène et Santé de la Ville d’Aubervilliers, situé à proximité des Laboratoires et s’adressant à des jeunes de 12 à 17 ans qui habitent le quartier Villette Quatre-Chemins ou sont scolarisés dans le secteur.
Après une première phase d’observation et de rencontres avec la structure et son usage, Olive Martin a choisi d’impliquer les jeunes dans une production de photographies, mettant à disposition dans le lieu deux appareils photographiques argentiques et des pellicules noir et blanc.
Les photographies produites durant une année ont constitué une collection de plus de 1000 images.