« En 2011, Pour une thèse vivante est née en réaction aux accords de Bologne qui ont introduit l’écriture obligatoire d’un mémoire dans les écoles d’art. Depuis, l’évolution du projet de représentations en représentations et ma propre expérience d’enseignante à l’École Supérieure d’Art de Rueil-Malmaison puis à École Nationale Supérieure d’Art de Bourges ont tenté d’établir un lien de plus en plus fort entre écriture, recherche et pratique.
Afin de dépasser l’opposition binaire écriture/création plastique, recherche/représentation, la thèse vivante est intervenue pour pointer les difficultés que pouvaient rencontrer l’artiste à trouver un positionnement clair dans cet échange.
Pour une thèse vivante, c’est donc la poursuite d’une réflexion sur l’écriture artistique entamée en mars 2011 qui, à la recherche d’une pensée en art, se fraierait un chemin dans la pratique. En tissant des liens avec des savoir-faire de tout horizon, il a été souvent question pour moi de chercher la raison de mon obstination à la scène. Créer des changements permanents pour radicaliser une posture ».
Claudia Triozzi
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Dans le cadre d'une invitation à venir développer, aux Laboratoires d'Aubervilliers, la prochaine étape de Pour une thèse vivante, sous l'intitulé Habiter pour créer, Claudia Triozzi propose un temps public de partage de sa recherche.
Cette rencontre est programmée le vendredi 24 février 2017, à 20h.
Claudia Triozzi, Pour une thèse vivante, Xing (Bologne) - 26 octobre 2016
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Production : DAM-CESPI
Partenaires (en cours) : Centre National de la Danse, Ménagerie de Verre, Espace Darja (Casablanca), Les Laboratoires d’Aubervilliers, Xing (Bologne)
DAM-CESPI est une compagnie conventionnée par la DRAC Ile de France.