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Mardi 4 juin 2019 de 18h30 à 21h

 

Traduction du Sonnet 152 de Shakespeare

 

Quelques notes prises par Pascal Poyet en amont de ce second atelier :

 

Un atelier en ville: une question de mon travail en cours soumise à la pratique et discussion collective : traduire.

Traduire = expérience & réflexion (A. Berman)

Atelier parlé de traduction : traduire en parlant, parler de traduire. Traduire en parlant de traduire.

1. Regarder, décrire le texte original "comme un tableau", jusqu'à bien le connaître, quoique ne sachant pas encore vraiment de quoi il parle. 2. Traduction-descente: en ne revenant sur (éventuellement) qu'au fur et à mesure de la progression (sens physique). Descente du sonnet. 3. Lire et préciser le fr. (original caché, d'abord: retourner la feuille de papier où il est imprimé). 4. "Replier vers" l'anglais (au fur et à mesure que l'on précise le fr., nécessité de revoir le texte original).

(Le sonnet original sur la feuille de papier, devant chaque personne, retourné, consulté / La traduction collective en cours sur l'écran, dictée par les propositions. Tout le monde tourné vers l'écran: cinéma dicté.)

Groupe et "idorrythmie". Traduction collective chacun à son rythme.

Une "langue de groupe"?
Des variations par personne?

Que faire des façons de traduire personnelles ? Des façons d'entendre ?
Du "latin" de chacun ? Discussion le plus souvent sur le mode de la proposition : "et si…"

La langue que nous traduisons
la forme que nous traduisons
la façon dont nous traduisons (induite par cette forme)

La langue de la traduction.
La forme de la traduction.

La forme que prend cette langue dans laquelle nous traduisons… quoi? Un texte. On (ne) traduit (jamais que) des textes. (Cf. "On ne parle jamais (qu') une seule langue" — Derrida, Monolinguisme de l'autre.)

 

 

 

 

et quelques états de la traduction jusqu'à la version telle que nous l'avons laissée en nous quittant ...

 

 

 

 

 

ARF