Outre quelques lignes sur les interventions de chaque invité au cours de la Mosaïque des Lexiques numéro dix ayant eu lieu le vendredi six décembre deux mille vingt, la feuille de salle complète de cette dixième soirée est dorénavant en ligne.
Cette dixième Mosaïque des Lexiques, dernière de l’année 2019, est l’occasion de présenter le premier numéro du Journal des Laboratoires, nouvelle formule, sous-titré Mosaïque des Lexiques.
— Avec les contributions de Madeleine Aktypi, Souleymane Baldé, Dector & Dupuy, Olivier Cadiot, Ondine Cloez, les Messieurs de Gennevilliers (Toufik Benrabia, Brahim Boukasse, Aimé Camara dit Papisco, Idder Dagali, Lahoucine Oulbaraka, Jean-Michel Trehore), Françoise Goria, François Hiffler, Émilie Notéris, Frédéric Léal, Pauline Le Boulba, Valentin Lewandowski, Nelly Maurel, Pascale Murtin, Antoinette Ohannessian, Diederik Peeters, Pascal Poyet, Fabrice Reymond, Adeline Rosenstein, Jean-Charles Teulier, Sarah Tritz, Margot Videcoq et Fabrice Villard.
En raison des événements et mouvements sociaux, Lydia Amarouche a choisi de remettre la poursuite de sa chronique sonore autour de l’extension de la ligne 12 du métro à Aubervilliers. En lieu et place, elle consacre sa chronique à la manifestation du jeudi 5 décembre, veille de cette édition de la Mosaïque des Lexiques.
— Lydia Amarouche
Ce soir, Guillaume Rannou va, en son nom et en celui de David Poullard, édicter le projet de Conjugaison ordinaire.
— David Poullard & Guillaume Rannou
« Pour pourrir dignement »
En tant que membre de l’Académie française, il estime qu’il est de sa responsabilité d’informer le peuple français du prochain mot qui sera retiré du dictionnaire. Les spectateurs souhaitant cotiser pour l’achat de son épée sont priés de s’adresser directement à lui, de préférence après l’intervention.
— Valentin Lewandowski
« Quand j’ai su que j’interviendrai à deux mois d’intervalle dans deux Mosaïques des Lexiques portant le même titre, « La dictature du projet », j’ai fait le projet, justement, de parler du même sonnet de Shakespeare, à chaque fois d’un point de vue différent. Mais alors que je préparais cette seconde intervention, je ne trouvais plus par où entrer dans le sonnet dont j’ai parlé en octobre sans ensuite m’y perdre. Je ne sais pour quelle raison, le projet de parler deux fois du même sonnet s’avérait irréalisable. Et poursuivre à tout prix un projet qui semble devenu irréalisable… ça aussi, ce serait la dictature du projet ! »
— Pascal Poyet
Il y a Réné Chappe, habitant d’Aubervilliers, qui passe 40 ans à faire des démarches pour obtenir des décorations et sa médaille des évadés, l’Eurovision qui change 10 fois sa procédure de vote, le concours « soyons clair, pour un langage simple et clair dans les services publics » et des trophées pour des projets innovants utilisant des normes volontaires.
— Magali Desbazeille
Un videostill tiré du film FULL SCREEN qui sera projeté pour l’intervention du vendredi 6. Celle-ci sera joyeusement consacrée au complexe militaro-culturel et à la RMA (Revolution in Military Affairs) qui donne une place centrale à la collecte et la fabrication d’images dans la conduite de la guerre conçue comme un spectacle à public double ( spectateurs amis et ennemis). Cette théorie du double public est fondamentale pour comprendre la notion de projet artistique élaborée par les militaires autour de l’idée d’impact.
— Laurent Goldring
The Contamporary Artist.
« Le héros de ce jeu vidéo est un artiste, son but est de jouer un spectacle en public. Pour ce faire, il commence la partie avec 0 idée, 100 dollars et un téléphone ».
— Phoenix Atala