Publication#2 - SAMIRA AHMADI GHOTBI : LA TRACE, Á L'USAGE DU TERRAIN
Vendredi 4 mai 2018, à 19h

 

 

SAMIRA AHMADI GHOTBI

LA TRACE, Á L'USAGE DU TERRAIN

Deuxième publication : vendredi 4 mai 2018, à 19h

Avec la contribution d'Annalisa Bertoni,
chercheuse en littérature

 

Présent sur le stade Sadi-Carnot du 9 au 28 avril 2018, l'artiste iranienne Samira Ahmadi Ghotbi propose un temps public de restitution le vendredi 4 mai 2018 à 19h.

 

Samira Ahmadi Ghotbi est invitée à contribuer à la recherche depuis cette notion de trace pour le travail singulier qu’elle déploie par le dessin, l’écrit ou la vidéo sur les traces et la mémoire. Annalisa Bertoni, chercheuse en littérature, développera en regard du travail de Samira Ahmadi Ghotbi et de la trace une analyse de formes, tissant des liens depuis des sources ou structures textuelles et/ou narratives. Elle puisera notamment dans ses propres recherches qui portent sur les écritures contemporaines (Marguerite Duras, François Bon, Martine Sonnet, Jean-Philippe Toussaint, Marcelline Delbecq, Suzanne Doppelt).

« On pourrait définir la notion de TRACE par l’usage que j’en fais dans l’écriture chorégraphique. Envisager l’écriture chorégraphique à l’aune d’un dépôt de traces, cette notion charrie avec elle les notions de mémoire, de visible, d’invisible, de lisible et de présent. Cette pratique de l’écriture de la trace, puise sa source dans une de mes premières interrogations chorégraphique et vient s’ancrer dans le travail de cartographie de Fernand Deligny. La trace contient à la fois tracé et activité. En somme pour moi, travailler dans un espace est une pratique de composition avec ce qu’il y a, ce qu’il y avait ».

Rémy Héritier

 

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Entrée libre sur réservation
à reservation@leslaboratoires.org ou au 01 53 56 15 90

Stade Sadi-Carnot
49 avenue Général Leclerc
93500 Pantin
RER E Pantin, Bus 170 / 249 arrêt Mairie de Pantin

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Samira Ahmadi Ghotbi, Golshan, 2017  -  Vidéo, 8’’, capture d’écran

 

 

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Après avoir étudié la peinture à la Faculté d’Art et d’Architecture de Téhéran Centre, Samira Ahmadi Ghotbi (née en 1985) a obtenu son DNSEP à l’École supérieure d’art de Clermont-Métropole, où elle poursuit ses études dans le cadre de la Coopérative de recherche.
Dans une attention aux détails du passé et du présent, sa recherche prend différentes formes : dessin, peinture, vidéo, écriture. Ces formes sont déclenchées souvent par un manque ou une impossibilité, et émergent d’un souvenir, d’un reste ou d’un débris. Le travail de Samira Ahmadi Ghotbi oscille entre deux destinations, l’Iran où elle est née et la France où elle vit. Il prend racine entre ces deux histoires, ces deux cultures et ces deux langues. Elle mêle et croise ces dualités pour raconter un nouveau récit qui recoupe une histoire personnelle et globale, celles d’expériences intimes et familiales et celles d’un pays et d’un peuple. De février à juillet 2018, elle est en résidence à la Cité des arts à Paris, où elle travaille sur un projet de recherche intitulé L’Histoire de l’escargot qui s’appuie sur une miniature persane du XVe siècle mangée partiellement par un escargot.

Annalisa Bertoni enseigne à l’École supérieure des beaux-arts de Nîmes et est membre associé du CEPA (Culture, esthétique et philosophie de l’art) à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Elle est l’auteur d’une thèse sur Marguerite Duras (Au seuil du texte : genèse du Ravissement de Lol V. Stein, à paraître chez Peter Lang) et de nombreux articles sur cet auteur. Ses recherches portent aussi sur les écritures contemporaines (François Bon, Martine Sonnet, Jean-Philippe Toussaint, Marcelline Delbecq, Suzanne Doppelt), avec une attention particulière pour le processus de création et la relation entre littérature et arts visuels.

 

 

 

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